Ma vision

Ma vision

Mon approche du maquillage telle une plasticienne

Issue de ma formation en arts plastiques, mon approche du maquillage passe avant tout par un travail de la lumière, de la matière, des couleurs et des volumes. 

Harmonie, douceur et légèreté comme lignes directrices pour révéler l’éclat et la beauté avec subtilité ! 

Je suis particulièrement sensible au travail de la matière, des couleurs et de leurs associations. 

Et c’est de là, que découle tout mon travail et ma vision du maquillage. 

J’aime …Je n’aime pas

J’aime aussi harmoniser les visages par un vrai travail de correction et de mise en lumière… Je suis avant tout, une grande adepte du « No texture » et « No color » 😉

Attention, cela ne veut pas dire que je n’ajoute pas de maquillage, ou de couleurs mais aucune matière ou texture qui soit visible à l’œil nu et aucune couleur franche, sauf et seulement sauf, si cela apporte un quelque chose de plus crédible au rôle.

Sur le teint avant tout, je déteste sentir la matière. Cacher sans laisser deviner, laissez penser que La « beauté » est totalement naturelle. 

Sublimer sans qu’on puisse sentir le travail du maquilleur, C’est à mon sens, là, qu’est tout l’art de mon métier de maquilleuse !

Savoir faire oublier son travail

Alors bien sur, c’est toujours frustrant, quand même le chef opérateur me dit « Je suis amoureux du grain de peau de cette comédienne…sa peau et parfaite… » ou qu’une personne de l’équipe, me dit  » c’est cool tu es tranquille, tu n’as rien à faire, elle tellement belle, un peu de poudre et c’est bon…

Forcément une fois maquillée, la peau semble parfaite, mais non ce n’est pas le cas.

C’est un travail tout en subtilité qui masque les imperfections et qui même à l’œil nu et même pour des yeux exercés, ne se voit pas.

Quand à la couleur du teint, c’est essentiel aussi.

Trouver la teint parfaite, le bon pigment qui ne dénature pas la couleur de la peau originelle. 

 

No texture, no color

Aux Antilles, j’ai la réputation de ne pas mettre beaucoup de maquillage.

Ce n’est pas vraiment la réalité, c’est ma manière de travailler mes textures et mes couleurs, qui fait qu’on ne sent pas tout le travail effectué…et c’est exactement le but recherché.

Je n’aime pas non plus, en cinéma, les couleurs pures et les textures de fards. Je précise bien en cinéma, si pour le teint ma vision reste la même;  pour les défilés, les shooting mode ou créatif, les textures des fards peuvent être très intéressantes, tout dépend du projet visuel.

Quant au blush et aux lèvres inutile de préciser, qu’il en va de même toujours sur les tournages, sauf cas exceptionnel.

Sur les peaux noires et particulièrement sur les peaux de moyenne à foncée, ce travail de « No matière » devient indispensable, car plus le grain de peau est visible plus les textures ajoutées auront l’air présentes.

Et si déjà à la pose du fond de teint, on devine la texture…en ajoutant la poudre pour mâtifier, le rendu aura l’air totalement artificiel. Même si c’est la couleur parfaite.

Les différences peaux noires & peaux blanches

Il existe beaucoup de points essentiels qui différent dans le fait de maquiller une peau blanche ou une peau noire …et tout dépend de quelle peau noire !

Des études Américaines ont démontré, qu’il existe plus de 36 couleurs de peaux noires, et plus les métissages se multiplient plus ce nombre augmente. 

J’ai passé des années à parfaire ma compréhension des maquillages sur ce type de peau, la façon dont les peaux noires captent, renvoient ou absorbent la lumière. Comment les couleurs interagissent avec cette multitude de couleurs de peaux, quelles textures utiliser en fonction de la couleur et du grain de la peau, comment associer, créer des harmonies toujours en fonction de chacune… 25 années de passion pour le maquillage des peaux noires et métissées.

Une petite précision, je n’ai aucun problème à maquiller les peaux blanches n’ont plus !  😉